La cigarette avait disparue des lieux de travail depuis le 1er février 2007. Et lorsqu’elle ne tente pas un retour physique, elle assure une percée virtuelle, à l’image des boutiques de E-cigarettes qui se développent dans tout le pays.
Mais quid de cet ersatz ? Les absences de goudron et de tabac contenu dans ces cigarettes new look permettent-elles de vapoter en toute décontraction sans s’opposer à la loi ?
Pas si simple, car la loi, qui n’avait pas prévu ce cas de figure, ne dit rien de précis, sinon que l’employeur est tenu à une obligation générale de sécurité envers le salarié. Il est même indiqué qu’il y a une obligation de résultat. Il faudrait donc démontrer l’absence de danger pour le fumeur et son entourage pour autoriser cette nouvelle cigarette.
Mais, il se trouve que les études ne sont pas encore explicites. La résistance qui chauffe un liquide et crée la vapeur que le fumeur inhale contient, en plus des arômes, du propylène-glycole ou du glycérol. Et les données toxicologiques de ces derniers composants ne sont pas encore totalement étudiées. Seule certitude, qui reprend le principe de précaution, l’ANSM (ancienne Afssaps) déconseille la e-cig. Et pour être au plus près de la vérité, l’employeur pourrait revoir son affichage en indiquant que : « Tabagique ou électronique, la cigarette est interdite dans l’entreprise »
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