Dans un monde confronté à des enjeux environnementaux importants, réfléchir à des solutions durables et écologiques en matière de déplacement s’avère indispensable. C’est en ce sens que les mobilités douces s’imposent de plus en plus comme des alternatives incontournables à la voiture individuelle. Outre leur impact positif sur l’environnement, ces modes de déplacement offrent des bénéfices variés sur les plans économiques et sociaux. En tant que professionnel, découvrez comment accompagner leur essor en proposant des équipements adaptés.
Mobilités douces, kézako ?
Il s’agit des modes de déplacement non motorisés qui font appel à l’énergie humaine :
- Vélo,
- Trottinette,
- Skate,
- Roller,
- Marche à pied…
Ainsi que ceux qui permettent de limiter l’empreinte carbone :
- Transports en commun,
- Covoiturage,
- Autopartage,
- Véhicules électriques…
Plus écologiques, ils contribuent en effet à limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) tout en améliorant la qualité de vie à travers des aménagements destinés à augmenter le confort des usagers. En France, la part des transports dans les émissions de CO2 s’élève à environ 30 %. Autant dire que si l’on veut agir sur les problématiques liées au développement durable, réformer ce secteur est une priorité. Prêt à vous engager vous aussi dans cette démarche ? Voyons ensemble comment la mettre en œuvre !
Transition énergétique et mobilités douces : vers de nouvelles façons de se déplacer
La lutte contre le réchauffement climatique implique la mise en place de solutions multiples : tri des biodéchets, fin du plastique jetable, décarbonation des transports… Réinventer les moyens de déplacement est donc essentiel pour affronter les défis climatiques actuels. La loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019 vise à accompagner ce changement important. Son objectif :
« Améliorer concrètement les déplacements du quotidien, pour tous les citoyens et dans tous les territoires, grâce à des transports plus faciles, moins coûteux et plus propres. »
En se concentrant sur les transports du quotidien, la loi vise à encourager la transition vers des déplacements non carbonés ou très faiblement carbonés pour un maximum d’usagers. Les mesures clés incluent notamment l’interdiction de la vente de voitures à énergies fossiles carbonées d’ici 2040 et d’autres actions axées sur le développement des mobilités douces, avec un objectif de neutralité carbone en 2050. Comment les entreprises et collectivités peuvent-elles s’impliquer ?
Encourager les déplacements à vélo, en trottinette, etc.
Ce moyen de déplacement très pratique a le vent en poupe, notamment dans les grandes villes. En effet, celles-ci sont généralement dotées d’infrastructures adéquates et les trajets y sont souvent plus courts que dans les territoires ruraux. Des vélos en libre-service ont même été mis à disposition dans plusieurs villes – on pense notamment au Vélib’ à Paris mais, pour la petite histoire, c’est en 1976 à La Rochelle que ce service a pour la première fois été mis en place en France (hé oui, la ville de Signals !).
Symbole d’une mobilité durable et économique, le vélo contribue à fluidifier les axes les plus empruntés en réduisant les embouteillages. Il peut donc offrir un gain de temps considérable pour les trajets domicile-travail, par exemple. Il permet également aux personnes qui le pratiquent d’augmenter leur activité physique. Les VAE ou vélos à assistance électrique sont également de plus en plus prisés. Pour favoriser ce mode de déplacement, les entreprises et collectivités peuvent proposer des abris et range-vélos permettant d’attacher les cycles.
Trouver l’équipement idéal pour le stationnement des vélos
Il en existe de plusieurs types, selon les besoins :
Arceaux à sceller dans le sol ou à poser sur platines
Abris vélos ouverts, qui présentent un avantage certain en matière de protection lors des intempéries
Abris vélos fermés, qui offrent une solution sécurisée, par exemple au sein d’un immeuble ou dans une entreprise
Range-vélos au sol ou au mur
Box sécurisés
Selon le type d’équipement choisi, vous pouvez bénéficier d’un financement allant jusqu’à 50 % de votre installation à travers le programme Alvéole plus. En outre, il est possible de compléter son installation par des équipements tels que des stations de maintenance, des supports avec prise électrique pour recharger la batterie d’un VAE, etc. Des actions de formation peuvent aussi être proposées dans les écoles ou à destination de certains publics pour leur permettre d’adopter les bons gestes afin de circuler en toute sécurité. De quoi faciliter grandement la vie des usagers de la petite reine !
D’autres supports spécifiquement dédiés aux trottinettes ou aux skateboards peuvent s’avérer très pratiques en entreprise ou au sein d’écoles. Outre ces différents équipements, Signals propose une vaste gamme de panneaux, pochoirs et produits de signalisation permettant d’indiquer les emplacements réservés aux mobilités douces.
Repenser les infrastructures et varier les modes de transport possibles
Se déplacer à vélo ou en trottinette n’est pas toujours possible. Les modes de transport faiblement carbonés peuvent alors prendre le relais. Bus, tramways et autres moyens de transport collectifs sont des alternatives intéressantes. Les entreprises peuvent notamment mettre en place la flexibilité des horaires pour permettre aux salariés d’emprunter plus facilement les transports en commun. D’autres actions peuvent s’inscrire dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et intégrer ainsi les enjeux du développement durable :
- Instaurer un plan de mobilité employeur (PDME) pour optimiser les déplacements professionnels,
- Mettre en place le forfait mobilités durables (qui peut se cumuler avec la prise en charge de 50 % des titres de transport) pour prendre en charge les frais de transports personnels des salariés lors des trajets domicile-travail,
- Favoriser le télétravail pour limiter les déplacements vers le lieu de travail…
Une autre façon de participer à une mobilité plus respectueuse de l’environnement est de réserver des places de stationnement à certains modes de déplacement. Voici quelques aménagements possibles :
- Installer des panneaux indiquant des emplacements réservés à la recharge des véhicules électriques,
- Indiquer une zone de parking pour le covoiturage à l’aide d’un marquage au sol,
- Réserver des places pour les véhicules en autopartage…
L’objectif ? Offrir un maximum de choix pour que chacun puisse participer à la réduction des émissions de CO2 selon ses possibilités !
Un pas de plus vers l’écomobilité !
Les mobilités douces modifient en profondeur notre approche des déplacements urbains. Elles sont le résultat d’une prise de conscience collective de la nécessité de préserver notre environnement et de réinventer nos modes de vie. Certaines villes font même le choix d’adapter certains services à ces mobilités : à Rennes, le ramassage des encombrants se fait parfois à l’aide de remorques tirées par des vélos. Certains étés, les habitants du centre-ville de Quimper ont quant à eux pu assister à une collecte des poubelles réalisée à l’aide d’une remorque tractée par des chevaux. Pour les collectivités et les employeurs, les possibilités sont donc multiples et toute action en faveur de l’écomobilité est la bienvenue.
Signals vous accompagne dans cette démarche désormais essentielle. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question sur les produits axés mobilités douces.
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