Dans la nuit du 24 au 25/10/2015, on retardera les pendules d’une heure, à trois heures du matin, il ne sera en fait que deux heures. Il en est ainsi chaque année, passage à l’heure d’hiver le dernier week-end d’octobre. Cette période dure 5 mois contre 7 mois pour l’heure d’été, qui débute le dernier week end de mars. Il faut alors avancer sa montre d’une heure (à deux heures, il est trois heures). Le prochain passage à l’heure d’été aura lieu le 27 mars 2016.
Ce changement a été décidé en 1975, après le 1er choc pétrolier de 1973/1974, afin notamment de faire des économies en limitant l’utilisation d’un éclairage artificiel.
Selon l’ADEME, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, les économies d’électricité sont estimées par EDF à 1,3 milliards de kw/h, environ 4 % des consommations d’éclairage en France, soit la consommation totale d’électricité sur une année d’une ville de 200 000 habitants.
Pour les opposants, ces économies représentent une part infime de la consommation française (de 0,3 à 0,5 %). Bien plus, ces heures d’éclairage artificiel gagnées le soir sont largement compensées par les dépenses énergétiques supplémentaires induites le matin : notamment en chauffage au début du printemps. Selon un sondage Opinion Way pour OOreka, 76%, préféreraient rester à l’heure d’été. Seuls 17% des Français y sont favorables ! 52% indiquent même qu’ils souhaiteraient supprimer le changement d’heure. Très peu, 28%, pensent qu’il permet de faire des économies d’énergie, et les deux-tiers estiment qu’il a des répercussions sur l’organisme, notamment sur le sommeil, l’alimentation ou l’humeur.
Toutefois, ce décalage est très vite assimilé par l’organisme, pour les plus sensibles en trois semaines au maximum.
Ce changement d’horaire nécessite donc le réglage de l’heure de tous les équipements (horloges, horodateurs, installations informatiques, matériels électroménagers…).
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