Le 27 mai 1921 le code de la route fit son apparition grâce à la promulgation du Décret concernant la « réglementation de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique ». Créer par l’Etat, le code de la route permet de réglementer la circulation entre les différents usagers de la route.
En un siècle le code Rousseau s’est bien complexifié pour répondre aux exigences des usagers de la route de plus en plus nombreux. Le code Rousseau est passé de 15 pages à 270 aujourd’hui ! Le code actuel recense plus de 600 panneaux de signalisation, qui doivent être connus par les 40 millions d’automobilistes français.
Les Français connaissent-il vraiment le code la route ?
De plus en plus dense et compliqué, le code de la route est devenu un vrai casse-tête à apprendre et à appliquer au fil des années. De plus en plus de panneaux de signalisation et signaux lumineux jouxtent nos routes en ville et à la campagne.
Les dessins puis les photos dans les années 60 sont venus illustrer le code de la route pour expliquer les nouvelles règles à une époque où les auto écoles viennent tout juste d’être créés. Aujourd’hui, les vidéos permettent d’apprendre le code de la route plus facilement et d’intégrer les règles de bases : priorité à droite, feux, règles de stationnement, dépassements…Ces dernières années les notions d’écologie, d’aides à la conduite (freinage d’urgence, GPS…) viennent s’ajouter aux nombreuses règles déjà en place. Plus de 1,4 million de personnes se présentent chaque année à l’épreuve du code de la route où seulement 5 fautes sont autorisées sur les 40 questions indispensable pour pouvoir passer le permis de conduire.
Et vous ? Auriez-vous votre code la route si vous deviez le repasser ?
Le code de la route en quelques dates
Le premier texte qui tente de mettre de l’ordre, bien avant les premières automobiles date de 1852. La règle est simple : chacun doit serrer à droite. Jusque-là les véhicules occupent le milieu de la chaussée et provoquent des accidents. Le préfet de Paris, Louis Lépine, impose donc la circulation à droite dans toutes les rues de la capitale.
Pour obtenir le permis de conduire il faut passer un examen succint avec un ingérieur des Mines. Il suffit de savoir démarrer, freiner et avoir quelques notions de mécanique. On est bien loin de l’examen actuel ! Aucune question n’est posée sur les premiers panneaux de signalisation.
En 1904, Jules Perrigot (président de l’Automobile-Club des Vosges), victime d’un accident de la route, décide de rédiger le premier code de la route. Il instaure la règle de la priorité à droite mais également l’assistance à personne en danger en cas d’accident.
L’année 1921 marque l’abrogation des limitations de vitesse imposées par le décret de 1899 (30 km/h en rase campagne et 20 km/h en ville). Chaque pilote est simplement prié de rester « maître de son véhicule en toutes circonstances ».
En 1922 le permis de conduire remplace le « certificat de capacité ». L’âge minimum est fixé à 18 ans et la conduite n’est plus réservée aux hommes. Le permis de conduire s’obtient après une épreuve pratique.
En 1957, la connaissance du code de la route devient obligatoire.
En 1970 un taux d’alcool maximal au volant est fixé face au « poids économique des producteurs et distributeurs de vins et spiritueux » : contravention à 0,8 g/l d’alcoolémie.
C’est seulement en 1973 que le port de la ceinture de sécurité devient obligatoire à l’avant du véhicule, hors agglomération. Le casque pour motards devient également obligatoire.
En 1974, les limitations de vitesse de 130 km/h (autoroute), 110 km/h et 90 km/h entrent en vigueur.
En 1982 : limitations par temps de pluie à 110 km/h (autoroute), 100 km/h et 80 km/h, à 50 km/h par visibilité inférieure à 50 mètres
1990 : ceinture de sécurité obligatoire à l’arrière et vitesse limitée à 50 km/h en ville.
L’instauration du permis à point en 1992 a déclenché de grandes colères chez les conducteurs de taxis et transporteurs routiers.
En 2003, les radars automatiques font leur apparition ainsi que la naissance du permis probatoire en 2004.
En 2018, la vitesse maxime sur le réseau secondaire passe à 80 km/h.
Questions / réponses. Le saviez-vous ?
En 1920, un an avant la mise en place du Code de la route, combien de véhicules étaient comptabilisés en France ? 330.000
Le décret instaurant le Code de la route a été promulgué le 27 mai 1921. Mais comment s’appelait-il ? Le « décret concernant la réglementation de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique ».
Le Code de la route instaure à l’époque la circulation… A droite, mais le fait de rouler au centre de la chaussée est toléré jusqu’en 1933.
Quelles limites de vitesse le Code de la route impose-t-il en 1921 ? Aucune. Le conducteur doit uniquement rester « maître de son véhicule ».
En 1922, le « permis de conduire » remplace… Le « certificat de capacité ».
De quand date l’obligation du port de la ceinture de sécurité à l’avant du véhicule ? De 1973.
En 1970 est instaurée une limitation du taux d’alcoolémie au volant. A quel niveau ? 0,8 gramme d’alcool par litre de sang, soit l’équivalent de 3 à 4 verres.
Le 27 octobre 2003 est installé le tout premier radar de vitesse fixe en France. Où exactement ? A La Ville-du-Bois, en Essonne.
Faire un excès de vitesse supérieur à 50 km/h, c’est évidemment très dangereux. Et ça retire des points. Mais combien ? 6
Le Code de la route, c’est avant tout un examen théorique redouté. Mais combien comporte-t-il de questions ? 40 (le candidat doit répondre correctement à 35 d’entre elles).
Quel est le taux de réussite de l’examen du permis de conduire… du premier coup ? 60 % , comme le bac en 1960.
Quel est le taux de réussite de l’examen du permis de conduire… du premier coup ? 60 % , comme le bac en 1960.
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