Pollution intérieure, la cueillette aux champignons

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Si les polluants, présents dans l’air extérieur (et leurs effets), commencent à être connus et quantifiés, il n’en est pas de même pour la pollution de l’air en milieux fermés où nous passons l’essentiel de notre temps… Cette notion de pollution intérieure désigne les formes de pollution touchant les milieux clos tels que les habitations ou les lieux de travail
Dans les pays riches, les gens passent en moyenne 80 % à 90 % de leur temps dans les bâtiments et des habitacles de véhicules. Les personnes les plus fragiles développent souvent des maladies respiratoires (asthme, allergies, cancers) plus ou moins dues à cette pollution. Ces sources de pollution intérieure sont multiples : les parfums corporels et parfums d’intérieur, les bâtons d’encens, les bougies parfumées, les polluants issus du tabagisme, les polluants émis par les appareils de combustion ou chauffage, les produits chimiques issus du nettoyage etc…


Mais il est une source qui est particulièrement observée, ce sont les moisissures. 400 espèces de moisissures ont été décrites en environnement intérieur : elles se développent sur des substrats contenant de la cellulose et de la lignine mais aussi sur des substrats inertes, trouvant leur nourriture dans la poussière ou l’eau. Elles sont favorisées par l’humidité due notamment à une mauvaise isolation (pont thermique au niveau des cadres de fenêtre ou de l’isolant, bouches de VMC), à des infiltrations, remontées capillaires. Elles entraînent des : bronchite, alvéolite, pleurésie, aspergillose de types broncho-pulmonaire, chronique nécrosante ou pulmonaire invasive touchant les personnes immunodéprimées, mycotoxicoses notamment aux trichothécènes…

Les diagnostics d’humidité et d’étanchéité doivent
ainsi figurer parmi les premières mesures de précaution.

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